Lundi 30 Août – 14h30.
Banque centrale d’Hollywood.

Cette journée n’avait pourtant rien d’extraordinaire. Elle avait commencée comme toutes les autres pour les habitants de la ville. Certains se précipitaient au travail ou à l’école, d’autres traînaient dans les rues. On croisait comme toujours un tas d’étrangers avides de stars, tout comme les paparazzis qui rôdaient à chaque intersections. Le midi les rues s’étaient retrouvées noires de monde. C’était la course pour manger, pour trouver une table. Et pendant ce temps-là les restaurateurs voyaient leur chiffre d’affaire enfler joliment. Mais c’est en tout début d’après-midi que les choses basculèrent pour certaines personnes. Et notamment pour October Anderson. Elle avait dû se rendre à sa banque pour rediscuter du taux de son compte, espérant pouvoir négocier quelque chose de plus intéressant. Et alors qu’elle patientait tranquillement dans le hall, un magasine à la main, elle entendit des cris de panique provenir de l’extérieur. Elle releva la tête, intriguée et inquiète à la fois. C’est là que sept hommes cagoulés et armés pénétrèrent dans la banque. Ils ordonnèrent à tout le monde de se coucher par terre et de ne plus bouger. Ils commencèrent alors à récupérer l’argent déposé tout au long de la journée par les citoyens. Une vague de peur générale avait envahi le lieu. Les gens échangeaient des regards de soutiens, mêlés à la terreur qui les maintenait figés au sol. Cela dura un petit moment et enfin, la sirène de la police retentit. Soulagement pour les Hollywoodiens, panique pour les cambrioleurs. Ils n’avaient plus qu’une seule solution pour s’en sortir : les otages. Ils en choisirent cinq au hasard et forcèrent tous les autres à sortir. Et dans ces otages : October. Retenue captive avec deux autres femmes et hommes, ils devaient se serrer les coudes. L’opération dura plus de trois heures. Les cinq étaient cloîtrés dans une petite salle, livrés à eux même. La chaleur était étouffante, les minutes s’écoulaient si lentement. A chaque fois que les cambrioleurs venaient ils n’avaient le droit qu’à des coups et des insultes. October et un des hommes essayaient parfois de se défendre, ou même de trouver une solution pour sortir de là. Mais en vain. Que faire face à sept hommes armés qui n’ont peut-être plus rien à perdre ?
17h40. Ils reviennent voir leurs otages, les obligent à se lever. Chacun en prend un, appuyant fermement leurs gâchettes sur leurs tempes. Les deux autres vont devant et ouvre la voie. Ils sortent dehors, la police est toujours là, encerclant la banque. Mais ils ne peuvent pas intervenir, pas pour le moment. Les otages sont entassés dans une camionnette sortie de nulle part. Mais à peine ont-ils eu le temps de rouler pendant 15 minutes, que déjà elle s’arrête, prise dans un guet-apens par la police. Les otages sont libérés, cinq des cambrioleurs arrêtés. Les deux autres parviennent à s’échapper.

Jeudi 2 Septembre – 09h00.
N°1040 – Chez Sloan Hawkes

Deux camionnettes de police débarquent en bas de l’immeuble, les sirènes raisonnant dans l’air frais du matin. Sloan dort encore, c’est son jour de repos. Mais voilà, il fut vite réveillé. C’est à sa porte que la police vint frapper. Encore à moitié endormit il vint leur ouvrir, ne comprenant pas ce qu’il se passait. A peine avait-il eu défait le verrou que plusieurs policiers l’attrapèrent et le plaquèrent au mur. Et pendant qu’ils lui passaient les menottes, l’un deux déclara : « Sloan Hawkes. Vous êtes en état d’arrestation. » Sloan ne comprend pas ce qu’il se passe. Il proteste, demande des explications, refuse de se laisser emmener. Mais il n’a pas le choix et il réalise que son comportement risque d’aggraver son cas. C’est seulement au poste de police qu’on se décide enfin à lui expliquer ce qu’il se passe. Il est accusé d’être impliqué dans le cambriolage et la prise d’otage des jours précédents. Sloan nie, se défend. Malheureusement, tout l’accuse. La camionnette provient du garage où il travail. Son patron n’est pas là actuellement et il est le seul employé à détenir la clé du garage. Et il n’y a pas eu d’infraction. De plus, il ne faisait rien ce jour-là et personne ne peux prouver son innocence ni ce qu’il faisait pendant le cambriolage. Tout en sachant que le conducteur de la camionnette n’a pas pu être attrapé. Gardé en garde-à-vue, il ne cesse d’être interrogé, on essaye de lui faire avouer, de donner le nom de ses autres complices. Mais Sloan continue de nier. Autre chose ne porte pas non plus en sa faveur : l’argent. Sloan en gagne peu et il semblerait probable qu’il est participé à ça tout en espérant obtenir une partie du butin. Sloan se retrouve dans une impasse, personne ne peux le défendre. Mais au fait… Et s’il était réellement complice ? Après tout, l’argent vous pousse parfois à commettre des erreurs. Affaire à suivre.