Nous avons parfois envie de changer de vie, de passer à autres choses, d'oublier tout les évènements de sa vie qui nous ont permis de souffrir et de ne pas se remettre des situations les plus délicates et douleureuses. Être acteur peut s'avérer utile pour ne pas divulguer des choses importantes de sa vie qu'on aimerait mieux cacher mais le mensonge n'est pas ce qui se réussit le mieux. Le mensonge fait qu'empirer. Ne pas entendre mais surtout ne pas croire ce que son coeur dit est une chose à ne pas écarter. Notre coeur est notre allié non un ennemi. Shirley savait qui elle était et ce qu'elle voulait être. Elle sait ce que son coeur veut lui faire dire mais elle se le cache pour ne pas souffrir ou simplement pour ne pas admettre ses tords, ses sentiments... Le coeur de cette jeune femme voulait, souhaitait, priait pour que le détenteur de son coeur se manifeste pour que tout s'arrange car en effet la jeune femme ne savait plus trop quoi en penser de ses sentiments. Elle a failli tomber dans les bras d'un beau brun quelques jours plus tôt. Il était séduisant, il avait du charme et était vraiment à son goût. Malgré tout, son coeur ne ressentait que de la sympathie, de l'amitié à son égard, rien de plus. Il n'arrêtait pas d'hanter ses pensées malgré sa trahison, sa tromperie... Elle l'aime encore et ne veut pas l'admettre pour ne pas souffrir.

Le soleil souriait en cette journée à Los Angeles. Un vendredi ensoleillé que demander de mieux ? Cela lui donnait un peu de bonheur, de joie. Un ciel gris signifiait une journée terrible chez soi. Aujourd'hui, Shirley avait rendez-vous à Burbank. Un producteur chez Disney lui proposait un rôle dans une série. Elle se demandait si ce producteur en était vraiment un. Bizarrement, elle se méfiait des producteurs : son horoscope en fut la cause. A bord de sa voiture, elle introduit un cd dans son lecteur de disque afin d'écouter les chansons de Lady Gaga. Elle appréciait beaucoup sa personne même si elle a changé de physique après quelques clips vidéos, elle gardait un joli timbre de voix. Chantant à tue-tête dans sa voiture, elle s'arrête à un feu rouge. A présent du Demi Lovato tournait, tapotant des doigts sur le volant de sa voiture, impatiente que le rouge passe au vert, un homme au volant lui faisait de l'oeil. Shirley tournait les yeux, lui lançant un sourire qui voulait dire : « Laisse moi tranquille si tu ne veux pas te faire mal. » Le feu passe enfin au vert, appuyant sur le champignon, elle quitta la rue pour arriver, quelques minutes plus tard, à Burbank. Elle s'arrêta devant le studio de production de Disney. Elle sortit de sa voiture puis se rendit à l'intérieur des locaux. A l'accueil, elle se présenta : « Bonjour. Je suis Shirley Ferguson. J'ai rendez vous avec Justin Lovegston. » La secrétaire la regardait, surprise. « Je suis sincèrement navrée Mlle Ferguson mais M. Lovegston ne travaille plus dans nos locaux. On a du vous faire une mauvaise blague. Voulez vous avoir un rendez vous avec une autre personne ? » Shirley levait les yeux au ciel, soupirant d'exaspèrance. « Non merci. Passez une bonne journée. » La prochaine fois, elle écouterait son horoscope adoré. La journée, malgré le soleil, s'annonçait mal.

Poussant la porte pour se retrouver dehors, elle bouscula une personne. Le sort s'acharnait contre elle. « Excusez moi, j'ai la tête complètement ailleurs. » Elle levait son regard pour voir la personne qu'elle avait bousculé. Elle faillit tomber à la renverse en le voyant... Le détenteur de son coeur... « Sloan... Que... que fais-tu ici ? Tu n'es pas en compagnie de ta charmante petite copine ? » Elle était froide : elle avait ses raisons. Cela faisait un an que cela s'est passé mais c'était comme si c'était hier. Elle ne le regardait pas plus longtemps, se rendant vers sa voiture.

Les instants passés avec la personne que l'on aime, le bonheur qui nous frappe en plein visage : on perd tout nos moyens, ne pensant qu'à cette personne et préférant passer de beaux jours avec celle ci jusqu'au jour où on voit le vrai visage de la personne qu'on a tant aimé depuis le premier regard. Shirley a senti son coeur se détruire en milles morceaux. Elle pensait qu'elle vivait dans un cauchemars mais la relation sexuelle que Sloan avait eu avec cette femme était dès plus horrible : il avait mit toute son âme, cela se voyait. Une année où elle avait essayé de l'oublier, de le quitter à tout jamais de son coeur pour pouvoir vivre un amour sincère et fidèle avec un autre jeune homme mais il faut dire que même si des hommes essayaient de la mettre dans son lit, il y avait toujours du refus envers la jeune femme. S'ils ne comprenaient pas, il lui suffisait de les frapper dans leurs parties intimes et tout rentrait dans l'ordre. Ce n'était pas de cette manière que les choses allaient s'arranger entre Sloan & Shirley.

Elle était froide, aucun sentiment ne se lisait sur son visage. Elle avait été détruite. Il avait été le seul qui a su enseigner l'art de l'amour à Shirley. Avant lui, elle n'avait jamais senti son coeur bondir à ce point. L'ayant parlé de cette manière, son coeur bondissait énormément contre sa poitrine exprimant la délicatesse dont elle avait fait preuve : cela faisait peine à voir. Ce qu'il répondit lui ? Qu'il était heureux de la revir, qu'il allait bien. Surtout, il précisa que ce n'était pas sa petite-amie, il n'y en avait qu'une et c'était elle. Shirley avait été de marbre : elle était figée. Il y avait, alors, encore de la place dans son coeur ? Il l'aimait toujours ? Elle ne pouvait pas le croire.

« Tu me dis ça comme ça mais ce que tu as fait... Pourquoi l'as-tu fait ? Tu étais en manque ? Qu'est ce qui t'es passé par la tête ? Tu voulais me faire souffrir ou te prouver que ton amour pour moi était bien réel pour passer à l'acte avec une fille croisée dans la rue ? » S'emportait-elle ? C'est tout juste. Elle avait des larmes aux yeux mais qui ne coulaient pas. Elle détourna son regard de lui après l'avoir regardé droit dans les yeux. Elle se précipita vers sa voiture afin d'éteindre la musique qu'elle avait oublié d'éteindre avant d'en sortir.

C'était sa seule occasion. Il était là, en face d'elle. Son coeur n'attendait que ça : que tout est pardonné et que l'amour soit enfin là. Mais pouvait-elle lui pardonner comme ça au simple coup d'oeil ? Non. Qu'il prouve qu'il l'aime. Elle baissa ses yeux vers le collier qu'elle portait à son cou : un collier spécial que Sloan lui avait fait et offert. Elle ne l'avait jamais quitté après cette rupture difficile. « Tu as toujours fait parti de ma vie, Sloan. Même si je te détestais après ce que tu m'as fait, je ne pouvais m'empêcher de penser de te revoir, un de ces jours, de sauter dans tes bras et de t'embrasser. » Disait-elle en touchant le bout de son collier puis soupira. « Mais c'est terminé... C'est comme ça. » Elle se mentait mais c'était ainsi et pas autrement.

Parler de leur vie privée devant toute une rue était impensable. Il fallait dire que la jeune femme ne voulait en aucun cas déballer sa vie sentimentale devant toute une assemblée. D'ailleurs, elle faillit dire que ce serait mieux de discuter dans un autre droit mais le jeune homme commençait à lui expliquer le comment du pourquoi, la raison de son attitude, il y a de cela un an. Il voulait qu'elle sache qu'il n'avait jamais aimé une fille comme elle. Depuis cette mésaventure et leur rupture, il n"a plus eu de petite-amie ni même de coup d'un soir. Elle était la seule qu'il voulait mais elle voulait savoir pourquoi il avait fait ça. Ce n'est pas pour vous cacher qu'elle était touchée par ce qu'il venait de lui dire. Une femme rêverait que son homme lui fasse une déclaration d'amour ainsi. Entendre sortir de l'homme qu'elle aime qu'elle est sa raison de vivre, qu'il n'aimerait jamais une autre femme aussi fort qu'il l'avait aimé. Shirley ignorait ce qu'il allait lui dire, lui révéler. Si seulement elle avait su tout ça, jamais elle n'aurait réagit de la sorte. Malheureusement, cela est fait et personne ne pouvait retourner dans le passé, hèlas.

Il lui racontait son enfance principalement de son père et de l'homme qu'il était. Lorsqu'il dit qu'il était un homme admirable, elle eut un sourire sur le coin des lèvres mais ce sourire s'échappa rapidement. A la mort de sa mère, il devait rester vivre avec lui. Le mot " battu " fut le coup d'une massue. Son père le battait, rentrait tard le soir, complètement ivre. Shirley eut les larmes aux yeux. Si seulement elle avait su. Elle avait du mal à ravaler sa salive, c'est vrai. Sa tante lui a révélait qu'il battait également la mère du jeune homme. Malgré l'amour qu'il lui portait, il l'a frappait. « Je... » Elle ne savait plus quoi dire. Elle ignorait ce qu'elle devait faire à cet instant présent. Il avait tant souffert et elle pouvait comprendre la raison de cette liaison indésirée. Elle voulait tout stopper et reprendre cette conversation ailleurs, pour qu'ils soient seuls. Ces révélations ne devaient pas être révélées en public. Fort heureusement, peu de personnes se trouvaient à coté d'eux.

Il continuait sur sa lancée. Lorsqu'il a réalisé qu'il éprouvait des sentiments forts à son égard : il a eu peur. Il avait peur d'être comme son père. Il voulait son bien et n'avait pas envie de lui infliger des coups, des blessures.. Les hommes n'avaient aucun tact, c'était vrai. Il n'avait pas envie d'une simple rupture avec le : restons amis. Il voulait qu'elle l'oublie mais il n'eut pas réussi à l'oublier elle. Shirley ne l'avait pas oublié. Il était toujours dans son coeur et dans son esprit. Une chose qu'elle voulait entendre : il n'avait éprouvé aucun plaisir à coucher avec cette demoiselle.

Sloan avait les larmes aux yeux : ça lui déchirait le coeur. Comment avait-elle pu être aussi glacial envers lui ? Elle était culpabilisée. Elle ne pouvait pas le savoir mais si seulement elle l'avait su. Elle n'écoutait qu'à moitié ce qu'il disait. Elle le regardait, une larme coulant le long de sa joue. Seulement quelques centimètres les séparaient l'un de l'autre. L'instant d'après, elle se trouva dans ses bras, le serrant fort contre elle. « Pourquoi ne m'en as-tu jamais parlé ? Je suis désolée d'avoir été tellement dure avec toi. Je sais que tu n'es pas comme ton père. Tu es différent de lui. Excuse-moi. » Elle se sentait coupable car si elle l'avait su, jamais les choses se seraient passées ainsi. Elle se sépara de ses bras, restant près de lui. « Je ne t'ai jamais oublié Sloan. Mon coeur souffrait, j'ai été aveuglé par la colère... Je t'aime toujours autant. Cela n'a pas changé. » Elle sécha, doucement, la larme qui avait coulé silencieusement sur la joue du jeune homme. Ils s'étaient expliqués. Les choses sont claires. Elle ne le quittait pas des yeux. Les lèvres des deux jeunes personnes se sont touchées pour laisser place à un doux baiser de retrouvailles. Il fallait qu'il y ait cela pour que les paparazzis montrent le bout de leur nez. Shirley n'en avait que faire : elle était avec M. Hawkes, c'est le principal.

Il est vrai qu'il avait une grande part de responsabilité, après tout il l'avait trompé mais ceci dit, elle se sentait coupable de l'avoir traité ainsi. Elle lui en voulait de l'avoir trompé en couchant avec une fille de bas rue mais étrangement elle sentait que son coeur lui disait de lui pardonner car il en avait plus que marre de souffrir pour rien. - je mets un peu d'humour - « Je le sais bien. C'est mon défaut d'être comme ça. » Lançait-elle avec un petit sourire en coin. La jeune femme lui en voulait encore un peu de sa tromperie car une femme n'oublie jamais un tel acte de la part de son homme mais elle mettrait ceci un peu de coté. Il avait été sincère avec elle et surtout avec ses sentiments envers Shirley : c'était tout ce qu'elle voulait réellement.

Le premier baiser, après cet an d'écoulé, faisait énormément de bien. Son coeur bondissait de joie tandis que la jeune femme profitait un maximum d'être à ses cotés, goûtant à ses lèvres qui lui avaient tant manqués. Lors de ce baiser, des images défilèrent devant les yeux fermés de la jeune femme. Leur tout premier baiser à New-York : c'était magique. La rupture est une bonne chose finalement. On se rend compte que l'on aime toujours aussi fort notre compagnon ou notre compagne, que la séparation rend les sentiments beaucoup plus forts et que par conséquent les retrouvailles sont plus beaux, dirons nous pour faire brève. Shirley fronçait un de ses sourcils : il venait de stopper leur baiser. « J'ai mauvaise hal... » Bon le rapide baiser du jeune homme signifiait que non mais pourquoi avait-il si brusquement arrêté ce baiser ? Elle se tourna pour voir où il allait et vit, avec stupeur, un paparazzi. Shirley levait les yeux au ciel puis se cacha les yeux pour ne pas voir ce qui allait se passer. Entrouvrant légèrement ses doigts, elle apercevit Sloan donner un coup dans la machoire du photographe. « Oh non, ce n'est pas vrai. » Shirley était satisfaite d'un coté : il avait mérité sa droite mais d'un autre coté... cela allait, certainement faire, la une des journaux...

Sloan revint vers la jeune femme comme si de rien n'était. Il prit sa main puis partit en direction de son véhicule. Il ouvrit la portière passagère pour que la jeune femme puisse y entrer et s'installer. A bord de la voiture, Shirley attachait sa ceinture et lança un coup d'oeil sur le paparazzi. Il n'avait rien dit en entrant dans la voiture. Sur la route, Sloan commençait à parler. La demoiselle le regardait. « Tu n'as pas à t'excuser, il l'a bien mérité sa droite. » Sloan fut comme étonné, elle poursuivit. « Disons qu'à cause d'eux, il m'a fallu aller à l'hôpital pour ma cheville il y a deux semaines. Donc, c'est comme si tu leur avais donné une sorte de vengeance. Mais la prochaine fois, tu fais mieux : tu prends son appareil, tu retires les pellicules et tu t'en vas. » Lançait-elle en lui faisant un sourire, déposant un bisou sur sa joue. Sa voiture... C'est vrai. Elle avait prit tellement l'habitude d'abandonner sa voiture à un endroit que ça lui échappait.« Bien sûr. J'ai envie de voir où tu vis. Ca fait combien de temps que tu es à Los Angeles ? »

Ils étaient arrivés à Bel Air. Alors ainsi, il vit dans le même quartier qu'elle ? Serait-ce une coincidence ? C'était fort probable. Quelques minutes plus tard, Sloan se gara. Il coupa le moteur puis sortit de la voiture. Shirley retira sa ceinture puis prit son sac à main. Sloan lui ouvra la portière : quel gentleman. « Merci. » Sur le chemin, elle vit qu'il y avait des paparazzis rôdant autour de chez elle. Son chien serait là pour les dompter s'ils tentaient quelque chose, cette pensée la fit rire intérieurement.

Shirley disait toujours que le plus important était qu'on ait un toit qu'importe s'il était luxueux ou non. Elle prouvait ses dires puisqu'elle vivait dans un simple appartement avec le strict minimum. Elle n'avait pas de jacussi ou autres. Du moment qu'elle avait un toit, que demander de plus. D'ailleurs, dans la voiture, elle se demandait quel appartement avait-il choisi. Elle était pensive et se faisait toutes sortes de films où défilaient des images de grands appartements, de moyens ou de petits. Sur la route menant à Bel Air, les maisons défilèrent ainsi que la vue avec des paparazzis devant une maison qui était celle de Shirley. Cette dernière fit comprendre à son compagnon que c'était là qu'elle habitait. Elle était ravie d'être avec Sloan et d'aller chez lui. Elle n'avait aucune envie de rentrer chez elle après les avoir vu.

Revoir Sloan c'était comme un don du ciel. Shirley pouvait le dire maintenant : il était, certainement, son premier amour. Elle ne se souvenait pas d'avoir aimé un homme à ce point et d'en souffrir tellement avec cet incident. Durant leur rupture, elle avait eu une seule relation d'une nuit avec un homme. Elle avait l'impression qu'elle trahisait Sloan alors que lui même l'avait fait mais qu'importe. Elle était restée en de bons termes avec cet homme. Sloan s'était arrêté devant un appartement duplex avec une enseigne de Pompiers. Elle posa son regard sur lui. « J'ai toujours rêvé d'être avec un pompier. » Disait-elle avec humour. D'ailleurs, en y pensant, Sloan pourrait faire un excellent pompier. Déjà qu'en tant que mécanicien, il était sexy mais en tant que pompier : elle ne préférait pas imaginer.

« Tout à fait ton style. J'adore. » Ils étaient à l'intérieur du domicile du jeune Hawkes. Shirley appréciait déjà son appartement. Elle ressentait toutes les aventures que les pompiers ont pu vivre là. Ce quartier général avait bien été amménagé pour que des personnes puissent y vivre. Shirley remarquait les barres, elle s'y précipita afin de les toucher. « Eh ben, tu dois t'amuser tout les matins à les descendre ses barres. » Disait-elle avec un sourire. Elle déposa son sac sur une table. Sloan lui avait demandé si elle voulait quelque chose. Cette dernière se rapprochait de lui, posant ses deux mains sur son torse. « Je veux rattraper le temps que nous avons perdu pendant cette dernière année. Si tu savais à quel point tu m'as manqué... » Elle releva une de ses mains pour le poser contre sa joue, la caressant doucement avec son pouce. « J'espère que tu t'y feras des paparazzis. Ils sont très encombrants. »

La mustang de Sloan. Elle avait toujours une envie de lui faire une remarque à propos de sa voiture, histoire de pimenter un peu leur relation. Là, elle avait une envie qu'elle devait satisfaire. « Parfois, j'ai l'impression que ta voiture est plus importante que moi. Tu ne ferais pas des infidélités par hasard ? » Elle fit une petite tête avant de sourire amusé. « Depuis que nous sommes ensemble, j'avais envie de te dire ça. Il fallait que ça sorte un jour. » Peut-être qu'elle n'aurait pas du dire cela puisqu'ils venaient, tout juste, de se retrouver. C'était une femme qui cométait des erreurs. Pour en revenir aux barres, une nouvelle parvint à la tête de la demoiselle. Touchant d'un doigt la barre, elle poursuivit. « Mais la barre peut très bien servir pour autre chose si tu vois ce que je veux dire. » Elle pouvait être vraiment une débile quand elle s'y mettait mais qu'importe.

Elle se trouvait devant lui. L'envie de boire ou manger ne lui traversait pas l'esprit. Elle avait juste envie d'être avec lui et de profiter de chaque instant à ses cotés. Son coeur bondissait enfin de joie. Sa main posée sur la joue de son compagnon revint se poser contre le torse du jeune homme. Elle semblait qu'elle allait fondre face à ses muscles. Il n'avait pas arrêté ses séances de musculations d'après ce qu'elle sentait sous ses mains. Pour Shirley, c'est une faiblesse. Elle n'y restait pas insensible. Les mains du jeune homme se posèrent autour d'elle, l'attirant ainsi à lui. Elle s'inquiétait, c'est vrai. Les paparazzis pouvaient être vraiment énervants et fatiguants aussi. Sloan pouvait s'emporter assez rapidement. Elle ne s'inquiétait pas pour lui mais pour eux quoique cela leur ferait bien du bien d'avoir une bonne leçon. Comme il le disait si bien : elle ne devrait pas s'inquiéter pour ça. « Tu as raison. Je ne m'inquiéterais pas. » Son sourire enjoleur, ses lèvres qui venaient de se poser sur ses lèvres. C'était comme la première fois, Shirley se sentait toute drôle. Elle avait retrouvé son homme et il l'allait le rester. Elle prolongea ce baiser qui ne serait pas interrompu par une chose insignifiante.

Sloan monta dans sa chambre après s'être excusé auprès de Shirley. Celle ci regardait un peu plus l'appartement. Elle aimait beaucoup la décoration : c'était le style de son amour. Retirant sa veste et l'accrochant au porte manteau, elle se plaça devant la fenêtre pour regarder au dehors. Le temps bondissait de bonheur, il faisait beau. Dans ces temps là, elle serait dehors, profitant du soleil mais là tout changeait. Sloan était de retour. Ce dernier revenait à elle avec un de ses t-shirts. Un sourire ravi se posa sur les lèvres de la demoiselle. Elle adorait porter ses vêtements, elle s'y sentait tellement bien. Quand elle les portait c'était comme si il était toujours avec elle. « Je vais le mettre. » Elle déposa un rapide bisou sur sa joue. Elle ignorait où elle pourrait se changer. Qu'importait, il l'avait bien vu se changer plus d'une fois. Elle se changea, enfilant le t-shirt du jeune homme qui lui arrivait au niveau de ses genoux. Elle respirait le parfum de Sloan. « Tu n'as pas changé de parfum. Cela pourrait être ton odeur naturelle. »

Ils étaient installés sur le canapé. Se trouvant dans ses bras, elle s'y sentait vraiment bien. Vous direz que c'est un amour à l'eau de rose mais elle voulait savourer chaque instant passé avec lui. Leur premier jour de retrouvailles, ils devaient en profiter un maximum et rattraper le temps perdu. « Que proposes-tu pour tuer le temps ? »

Le jeune homme venait d'arriver à Los Angeles, Shirley se devait bien de lui faire visiter la ville et aller dans des endroits chouettes et bien fréquentés. Elle n'aurait pas dit non à rester chez lui et à passer du temps à ses cotés mais il est vrai que boire un petit verre dans un bar, cela ne serait pas de refus. Justement, elle connaissait un bar assez réputé. Pour dire vrai, elle connaissait une boite de nuit avec un excellent bar et des cocktails à tomber. La musique est géniale : on s'y amuse sans se forcer. « Un bar + une boîte de nuit : deux en un. Ce bar est extra. Les cocktaïls sont délicieux et je ne te parle de la musique. C'est grandiose. »

Une heure était passée. Les deux adultes se sont fait des câlins, se sont échanger des petits mots doux, ont dégusté quelques petits gâteaux et ont longuement discuté de tout et de rien. Shirley s'était ensuite rhabillée mais gardait avec elle le t-shirt de son petit ami avec son accord, cela va de soit. Sloan mettait une règle d'or à la ramener à son véhicule afin qu'elle puisse rentrer chez elle afin de se préparer pour leur petite soirée, lui également. Shirley penserait que plutôt se déplacer en voiture, elle se déplacerait en vélo. Au moins, le vélo sera facile à transporter qu'une voiture, bien entendu.

Sloan l'avait, comme prévu, raccompagné jusqu'à sa voiture qui n'avait pas bougé si ce n'est qu'elle vit un mot posé sur son rétroviseur qui n'était qu'une lettre d'un fan. Elle le prit puis le rangea dans son sac. Son attention se reporta sur Sloan. « On se voit dans une heure devant ton appartement ? Tu auras tout le temps pour de faire encore plus beau. » Elle l'embrassa sur ses lèvres. Elle monta à l'intérieur de sa voiture. Sloan restait sur le trottoir pour avoir la certitude qu'elle partirait bien sans encombre.

Shirley se trouvait chez elle après quelques minutes de route jusqu'à Bel Air. Elle fit le tour du paté de maison pour avoir la certitude que les paparazzis n'étaient plus là. Se garant devant l'allée de son appartement, elle sortit de sa voiture en coupant le moteur. Emportant son sac, elle entra chez elle et ferma la porte à clé. Elle fut accueillie par son petit chien qu'elle prit directement dans ses bras, l'embrassant entre ses oreilles, caressant doucement son dos. « Je ne reste pas mon chéri. Je reviendrais tard dans la soirée ou demain matin. Nous n'avons pas passé du temps ensemble mais je rattraperai le temps perdu. » Elle aimait discuter avec son animal, c'était normal après tout. Le tenant dans ses bras, elle partit dans la cuisine afin de lui préparer son mangée. Ceci fait, il dégusta avec délice son paté pour chien ainsi que l'eau qu'elle avait versé dans un bol.

Dans sa chambre, elle regardait sa garde robe : elle hésitait entre plusieurs tenues de soirées. Finalement, elle finit par opter pour une tenue dans les tons blancs légèrement paillétés.CLIIK. Pour le coup, elle choisit une paire de talons aiguilles dans les mêmes tons. Concernant la coiffure, ses cheveux resteront à l'air libre. Niveau maquillage, elle opte pour un maquillage naturel tout simplement. Elle était enfin prête et avait duré plus d'une heure. Elle prit rapidement un sac à main, y rangeait ses clés, une bouteille d'eau, un parfum et quelques trucs utiles pour une femme.

Elle était devant sa maison et se rendit chez Sloan. Ce dernier l'attendait patiemment. Il était trop sexy. Elle allait rapidement à sa rencontre, lui volant un rapide baiser. « Je sais, je suis en retard. Tu sais pas à quel point il est difficile pour une femme de choisir une tenue. »

Elle était aussi sublime pour qu'il reste là, la bouche grande ouverte, sans rien dire ? C'était assez amusant et plaisant. Sloan était vraiment très séduisant, elle aussi ne cessait de la regarder. Il était sublime. Cependant, elle allait bien faire attention aux filles qu'ils rencontreraient dans cette boîte de nuit. Elle n'était pas jalouse à un point où elle pourrait tout faire sauter mais il était son homme et aucune femme ne pouvait le toucher ou tenter de le séduire. Elle lui souriait. « Je suis soulagée. Tu n'es pas mal non plus toi aussi. » Grâce aux rouges à lèvres, elle déposa ses lèvres sur le col de la chemise du jeune homme ainsi il y aura sa marque et preuve qu'il était pris. « Je prend juste mes précautions. » Avec stupéfaction, elle reçoit un bouquet de roses de sa part : elles étaient magnifiques. Elle le prit, sentit la douce odeur qui s'en dégageait puis regarda le jeune homme. « Elles sont magnifiques. Tu es un amour. » Lançait-elle en l'embrassant doucement. Il était à présent temps de s'en aller et d'aller s'amuser. La soirée s'annonçait parfaite.

A bord de la Mustang du jeune garçon, Shirley lui indiquait, très exactement, la route qu'il fallait prendre. Ils n'étaient pas très loin de l'arrivée. En effet, une file se montrait déjà devant la porte d'entrée. Shirley aurait très bien pu réserver leur entrée mais elle n'avait pas envie d'user de sa notoriété pour s'amuser dans une boite de nuit. Sloan gara sa voiture. Shirley était déçue d'abandonner son magnifique bouquet mais elle espérait qu'il n'allait pas se fâner quoique les fleurs ne se fânent pas rapidement. Ayant sa bouteille d'eau dans son sac, elle ouvrit le bouchon et posa délicatement le bouquet dans l'eau. Elle le déposa, ensuite, dans un petit endroit qui n'allait pas risquer de bouger dans tout les sens. « C'est parfait. » Sloan l'attendait au dehors, elle sortit de la voiture et le rejoigna.

Ils étaient derrière la file d'attente qui avançait rapidement, signe qu'il n'y avait pas de problème. Rapidement, le couple se trouva devant le videur. Il fut étonné, d'ailleurs, de voir Shirley dans la file. « Shirley, tu n'aurais pas du faire la file. » La jeune femme souriait, saluant le videur et le présentant à son compagnon puis s'expliqua. « Il n'y a pas de mal à faire la file. J'ai envie de me comporter comme une personne normale et non pas comme toutes ses célébrités qui entrent ainsi sans faire une file. » Stevy, le videur, riait doucement. « Tu agis très bien. Allez entrez et amusez vous bien. » Le remerciant, ils entrèrent à l'intérieur de la boite de nuit qui commençait par se remplir.

Le jeune couple discutait calmement dans le bar, levant de temps en temps la voix, face à la musique qui était assez fort. Ils buvaient un petit cocktail que le serveur avait insisté pour le leur offrir. « Je sens qu'on va bien s'amuser. » Disait-elle à son compagnon, n'arrêtant pas de le regarder. Deux jeunes demoiselles allèrent à leur rencontre. Shirley les regardait d'un oeil puisqu'elles discutèrent avec Sloan. Elle n'était pas jalouse et les regardait mais ses oreilles étaient grandes ouvertes. Toutes les questions qu'elles posaient, Shirley roulait des yeux. Lorsqu'elles partirent enfin, elle arrêtait de boire son cocktail. « Tu as la cote auprès des filles. C'est un détail que j'avais oublié... » Bon, elle était un petit peu jalouse mais qu'importe, elle s'amusait et voilà.

« Oh mais ne dit pas n'importe quoi, je ne suis pas parfaite. Tiens, même qu'hier j'ai découvert que j'avais attrapé un bouton de moustique. Là, on dirait pas parce que j'ai essayé de masquer un maximum avec du maquillage. » Répondit-elle avec un sourire amusé. Elle ne l'avait pas dit mais il était incroyablement beau. Shirley avait vraiment envie de passer cette journée, cette soirée, rien qu'avec lui. Ils étaient dans une boîte de nuit : il fallait faire la fête et ils le feraient mais, cependant, c'était leur journée de retrouvailles et il fallait le fêter avec un bon verre de champagne. Les mains de la jeune femme se joignaient à celles du jeune homme, cette dernière regardant son amoureux tendrement. « Je ne sais pas ce que j'aurai fait si nous n'étions pas retrouvés. » Elle posa ses lèvres sur les siennes ainsi un baiser commença.

Les deux jeunes personnes amoureuses ont décidé de bouger et d'aller ailleurs. L'avantage de cette boîte est qu'il y avait spécialement et spécifiquement des coins que les couples pouvaient se rendre pour ne pas être dérangé et être seuls. Shirley en avait parlé à Sloan durant le chemin en voiture. Tout les deux avaient envie d'être seuls. Ouvrant une porte, ils découvrirent un couple en plein action. Shirley fit les gros yeux et sortit rapidement poussant son petit ami. « Ils auraient pu mettre qu'ils étaient occupés. » Elle hallucinait mais elle était aussi morte de rire. Quelle situation embarassante ! Le seul inconvénient était qu'ils ignoraient quelle pièce était libre. La prochaine porte qu'ils ouvrirent fut une pièce vide. « Enfin. Il était temps. »

La pièce était magnifique, sous le signe de l'amour. Il faut dire que ces coins n'étaient prévus pour que les couples s'y disputent ou pour tout profiter d'une pièce bien décorée avec un bar et une douche à leur disposition sans oublier le petit canapé et le lit qui s'y trouvaient. Shirley déposa son sac sur une petite table puis s'installa sur le canapé. « Je ne pourrais pas oublier ce couple. Si nous devions faire ça, nous ne devons pas oublier de fermer la porte à clé. » Elle souriait à son amoureux avant de se lever et d'aller à ses cotés. Elle avait une envie grandissante de l'embrasser et de se blottir dans ses bras. Shirley s'était toujours demandée comment les retrouvailles se terminaient. Les retrouvailles entre couples bien entendu. D'après certaines paroles de ses amies, cela se terminait sous la couette ou sous une partie de jeux vidéos ou sous une douche pour terminer par dormir la dedans lorsque tout fut sec. « Dit-moi, comment imagines-tu la fin de cette journée de retrouvailles ? »