I just wanna believe again ( Pv Shirley)

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING

Tyler sursauta d'un seul coup en ayant entendu ce bruit. Comme chaque matin, son réveil sonnait à tout bout de champ et c'était quelque chose dont il détestait plus que tout. Ni une, ni deux, il tendit son bras vers le côté et tapppa sur le haut de son réveil pour le faire arrêter ce qui marcha. Il soupira puis tourna légèrement la tête tout en pissant ses yeux pour voir quelle heure s'affichait sur l'horloge et on y voyait qu'il était neuf heures tappantes. Il se leva alors de son lit tout en murmurrant des mots incompréhensibles puis tout en se mettant la main sur ses cheveux qui étaient touts ébourrifés, il alla en direction de la salle de bain.

Hier soir, il avait eut une conversation avec sa soeur qui ne c'était pas gênée pour venir lui rendre visite tard le soir. Une fois encore, ils avaient parlé de ce que ressentait ces temps-ci le jeune Miller et quesqu'il pourrait faire pour s'en sortir, mais c'était bien plus simple à dire de qu'à faire. C'est pas vous qui avez perdu votre moitiée, votre oxygène. Chaque jour, lorsqu'il se levait, il avait un manque en lui car elle ne se trouvait pas à ses côtés, car elle seul savit lui rendre le sourire dès le matin et car elle seule avait ce petit truc en plus pour le rendre heureux. Mais voilà, il fallait qu'un petit con grille un feu rouge pour que tout parte au drame. Et depuis, Tyler n'était plus le même Tyler qu'auparavent. Comment on le voyait? C'était simple, le fait de comment il parlait aux gens, comment il les regardaient et surtout, il restait presque tout le temps enfermé chez lui. Même son propre manager ne savait plus quoi faire pour le faire sortir de ce pétrin. Et en plus de ça les journalistes ne c'étaient pas gênés pour raconter tout et n'importe quoi sur lui, ce qui leur faisaient bien vendre des magasines. Mais ça, c'était le dernier de ses soucis!

M'enfin, revenons au présent. Sa soeur, Savannah, lui avait conseillé de commencer petit à petit à penser à lui et de prendre du bon temps pour lui. Et c'était ce qu'il allait esseyer de faire aujourd'hui. Ce fut environ une vongtaine de minutes plus tard que le beau brun sortit de sa douche et qu'il pris un linge de bain pour pouvoir s'essuyer. Lorsqu'il fut complétement sec, il chercha deux ou trois choses à se mettre sur le corps et il ne tarda pas à descendre au rez-de-chaussé lorsqu'il fut fin prêt. En arrivant vers les dernières marches de l'escalier, une grosse boule de poils vint l'acceuillir. C'était son chien, Peanut, un Golden Retriver de deux ans. Ca soeur le lui avait offert, pensant que ça lui servirait de bonne compagnie et pour ne pas le nier, il l'était. Au moins il ne se sentait pas seul dans cette grande maison au bord de l'océan. Lui au moins était tout le temps de bonne humeur et il ne connaissait pas la peine dans ce monde! Tyler ouvrit alors la grande baie vitrée pour le laisser sortir dans la plage comme il avait l'habitude de le faire chaque matin. Le jeune homme quand à lui alla dans sa cuisine ouverte et se dirigea vers le frigo, mais lorsqu'il l'ouvrit, il remarqua qu'il ne restait plus que deux ou trosi boites de conserve et c'était pour Peanut ... Il soupira alors et referma la porte du frigo puis pris une pomme qui se trouvait sur une sorte de récipient sur le plan de travail.

Après une bonne heure, il garait sa voiture devant un immeuble qui lui était connu et que ça faisait bien longtemps qu'il n'y avait plus mis les pieds. La salle de Gymnastique. Il sortit alors de sa Range Rover blanche et pris le sac qui se trouvait juste à l'arrière de la voiture. Peu de temps après, il était fin prêt etchaagé pour se mettre au boulot. Ce n'était pas que son corps en avait pris un coup ses derniers mots, loin de là même, il avait toujours un corps dont bon nombre d'hommes rêveraient d'avoir, mais au moins 4a l'aidait à penser à quelque chose d'autre pendant quelques heures.

Alors qu'il allait en direction d'une machine, il ne fit pas attention et buscula une personne. Il releva alors on regard vide et remarqua que ce n'était autre qu'une jeune femme.

-Excusez-moi.

Malgrès tout, il n'avait pas put s'empecher de lui parler d'un ton ... presque froid. Voilà lle Tyler qui rêgnait en lui. Tout l'inverse de l'ancien!

the woman in all her splendor

I JUST WANNA BELIEVE AGAIN
I just wanna believe again ( Pv Shirley) 29ppxc6

I just wanna believe again ( Pv Shirley) 23wkx21

feat shirley c. ferguson & tyler j. miller

« Penny reviens ici. Je ne vais pas courir derrière toi toute la journée. » La journée commençait drôlement bien. A peine s’était elle levée et lavée que sa petite Penny, un Malti Poo se mit à lui prendre son pantalon qu’elle allait mettre aujourd’hui. Elle portait à croire qu’elle n’avait pas envie que sa maîtresse l’abandonne aujourd’hui mais elle devrait pourtant s’y faire. Shirley courait derrière elle. Elle réussit à l’attraper. Elle était tellement petite qu’elle n’avait une grande vitesse au bout de ses petites pattes. Elle l’a prit dans ses bras, prenant son pantalon et le déposant sur une table. « Tu sais bien que tu ne dois pas faire ça. Je vais juste aller faire mon sport quotidien et je reviens. Ne t’inquiète pas, je sais me défendre contre les paparazzis. » Lançait-elle en donnant un bisou sur la truffe de la petite avant de la déposer doucement à terre. Pantalon en main, elle monta dans sa chambre afin qu’elle puisse terminer d’enfiler son jogging.

Prête en tenue de sport, elle se trouvait dans la cuisine, préparant des toasts. Une bonne moyenne de cinq toasts déposés sur une grande assiette. Elle sortit du placard un petit pot de confiture d’abricot ainsi que du beurre qu’elle sortit du frigo. S’installant à table, elle dégustait son petit déjeuner tout en écoutant les informations à partir de sa radio.

Shirley avait évoqué les paparazzis. Elle avait à faire à eux depuis plusieurs années. Tout avait commencé lorsqu’elle avait chanté une chanson pour sa maman lors de son anniversaire et les conseils de sa tante. Sa tante… personne n’aurait cru qu’une femme telle que Shirley était la nièce de la célèbre Stacy Ferguson. Tout porte à croire que la célébrité était dans les gênes. Parfois, la jeune Ferguson en voulait à sa tante. Elle avait toujours voulu faire des études pour avoir un maximum de pratique et de théorie pour pouvoir ouvrir son propre restaurant. Elle adore cuisiner. Elle ne supporte pas l’odeur de la viande mais si elle doit cuisiner pour des personnes aimant le steak haché, elle n’allait pas faire de chichis. Elle vivait au jour le jour. Elle n’avait aucunement envie de penser au passé mais de continuer à vivre le jour présent.

Finissant de faire sa vaisselle, elle s’essuya les mains puis elle éteignit le poste radio. La jeune femme prit son sac de sport ainsi que son porte clé. Elle dit au revoir à sa petite Penny puis quitta la maison.

A bord de sa voiture Beetle de couleur vert clair, elle suivait la route en direction du centre de sport se trouvant à Downtown. D’habitude, elle s’entrainait avec son coach mais aujourd’hui, il était en compagnie de sa petite famille : sa femme vient tout juste d’accoucher. Shirley l’avait presque obligé à rester avec elle et à ne penser qu’à sa petite famille. Arrivé au centre de sport, elle sortit de sa voiture. Coupant le moteur, elle prit ses clés et les rangea dans son sac.

Poussant la porte du centre, elle prit la direction des vestiaires, saluant les personnes qu’elle voyait presque chaque jour. Sans s’y attendre, elle se fit bousculer par quelqu’un. Ce dernier s’était excusé d’un air froid… Quelle mouche l’avait piqué à celui là.

« Ça peut arriver. » Lançait-elle en posant le regard sur lui. Elle n’avait pas l’intention de le faire attendre plus longtemps. Cependant, elle reconnut le célèbre Tyler Miller. Les journalistes s’en donnaient à cœur choix avec lui. Ils étaient pathétiques. Ne voulant pas le déranger plus longtemps, elle partit en direction de son vestiaire. Elle y rangea son sac mais elle sortit sa bouteille d’eau. Elle se rendit vers les vélos afin de faire une bonne demi-heure.

the woman in all her splendor

Le jeune homme se sentait peut être mal après tout, c’est un peu normal avec tout ce que les journalistes peuvent raconter sur lui. S’ils arrêtaient un peu de dire des bêtises : on n’en serait pas là. Ce dernier avait hoché la tête pour lui répondre. La jeune femme, quant à elle, lui a adressé un petit sourire puis s’était dirigée vers les vestiaires pour dame.

Elle se trouvait sur une machine à vélos, bouteille d’eau posée à l’endroit prévu pour. Dans ce centre sportif, il y avait des écouteurs qui étaient reliés aux postes de télévisions se trouvant sur le mur. Préparant la machine pour ses premières demi-heures, elle choisit le programme qu’elle voulait, mit les écouteurs et en avant pour le vélo.

C’était un rituel, il fallait à chaque fois commencer une séance de sport en allant sur les vélos, puis sur le tapis avant de faire un petit tour dans le hammam suivi d’un cours de danse puis elle voyait le reste en fonction de ses envies du jour. Toujours concentrée, elle ne laissait personne lui faire la conversation. Surveillant d’un œil ce qu’elle faisait, son regard était orienté vers l’écran de télévision regardant un épisode des Experts à Miami. Elle ignorait pourquoi mais elle craquait sur le magnifique Ryan Wolf. Elle serait ravie que le producteur de la série puisse lui proposer de jouer le rôle de la future petite amie de ce dernier : elle sauterait sur l’occasion et elle serait épanouie. Même une célébrité peut être fan d’une autre célébrité : il n’y avait aucune honte à ça.

Malheureusement, elle se sentait comme observée. Elle était méfiante mais pas à ce point. Elle détournait, à contre cœur, son regard du poste télé pour poser son regard vers le reste de la salle : Tyler Miller s’y trouvait et donc elle croisa son regard. Ce n’était pas lui qui allait faire en sorte qu’elle stoppe son exercice et sa série préférée. Retirant un écouteur : « Excusez-moi mais il vous serait possible de vous reculer et de ne plus poser un seul regard sur moi ? » Elle allait peut être un peu fort mais ça l’agaçait. Personne n’arrivait à la déranger ou à la déconcentrer lorsqu’elle faisait ses séances de sport, ce n’était pas avec lui que cela allait arriver. « Si vous voulez qu’on discute, vous n’avez qu’à attendre ou alors continuer vos séances de musculations et occupez vous de vos oignons. » Aujourd’hui, c’était aussi l’heure de ce que les femmes avaient tout les mois : les hormones en plein action, l’humeur de la jeune femme peut être changeante.

Elle venait de se rendre compte qu’il était toujours là et qu’il avait eu un sourire mais essayait de faire autrement. Shirley stoppa son pédalon : elle avait terminé de toute manière. Buvant une gorgée d’eau, elle se retira de la machine et se planta devant lui. « Si ça vous fait plaisir de jouer les durs à cuire, tant mieux, mais cessez de faire comme si tout allait bien. Bon, je m’occupe de ce qui ne me regarde pas mais il faudrait que vous fassiez en sorte de vous confronter à vous-même. » Elle se mordillait la lèvre inférieure, hésitante. « Vous pouvez me crier dessus mais je ne pense pas qu’elle voudrait vous voir ainsi. » Elle baissait les yeux puis se retira pour aller vers les machines à tapis.

-Mais de quoi je me mêle?

-Vous êtes qui pour me parler de choses qui ne vous regardent pas?

the woman in all her splendor

Shirley serait vraiment outrée si une personne venait à parler de sa vie privée et à lui donner des ordres ou des conseils. Elle ne le supporterait pas. Mais là, dans cette histoire, c’est que bons nombres de stars se laissaient aller à cause de la prise des journalistes et des paparazzis sur eux et ils succombaient aux plaisirs alcooliques. Les séances de yoga faisaient en sorte à ce que la jeune Ferguson ne puisse pas succomber à ce plaisir déplaisant. Le sport servait aussi à ça : à la libérer de la haine, de la rancœur, de la colère. A votre avis, comment faisait-elle pour paraître la plupart du temps souriante et de bonne humeur. Dans ce cas ci, elle ne connaissait strictement rien de la vie de ce jeune homme. Elle ne l’avait jamais côtoyé et elle n’eut de réels échanges avec ce dernier qu’aujourd’hui. Aussi, la jeune femme avait longtemps apprit à ne plus se laisser marcher sur les pieds et à ne plus se laisser faire par des autrui de grands gaillards. Elle sentait que le jeune homme avait un mal être et qu’il essayait de faire face… Elle le comprenait. Elle a perdu son meilleur ami lors d’une fusillade, il avait tout été pour lui. Elle a eu le soutien de ses parents, de sa famille mais pour combler son vide, elle se tuait au travail et ne vivait plus que pour travailler. Elle n’avait plus envie d’avoir de contact avec le monde extérieur. Une nouvelle fois, tout ce qu’elle avait ressenti, sa détresse, son manque, son vide, sa colère, sa tante a su l’aider et à contrôler tout ça. Aujourd’hui, elle veut faire quelque chose pour Tyler, qu’importe la relation qu’elle pouvait avoir avec ce dernier : c’était le cadet de ses soucis.

Après avoir sorti ce qu’elle avait à dire, elle avait rebroussé chemin pour retourner au travail. Cependant, le jeune homme l’avait retenu en lui empoignant le bras. Face à lui, elle l’écoutait. Sa phrase lui glaçait presque le sang. Elle avait les yeux baissés. « Je vous demanderai de me lâcher, s’il vous plait. » Elle s’était doutée : il ne voulait pas la lâcher. Elle avait commencé, elle devait terminer. « Je connais la douleur que vous ressentez. Je ne suis pas votre meilleure amie ni votre sœur mais il y a trois ans mon meilleur ami, celui que je considérais comme mon frère, est décédé lors d’une fusillade. J’ai mis pas mal de temps à me remettre, parfois je me demande même si j’ai bien cicatrisé toutes ses douleurs. Je me dis qu’il n’aurait jamais voulu me voir ainsi. Je ne vivais plus, je me tuais presque au travail. Je devais me faire à l’idée que, pour lui, je devais me battre. Il a toujours voulu mon bonheur, que je sois heureuse, pour lui, rien que pour lui, je me bats. Il fait toujours parti de ma vie et jamais il ne quittera mon cœur. » Ca lui coutait cher de parler de son meilleur ami, de l’homme qui a su la faire rire dans les moments les plus difficiles de sa carrière. Elle avait vécu de merveilleux moments avec lui. Il était comme sa moitié. « Peut-être que ça ne va pas vous aider à remonter la pente ou peut-être que vous allez arriver à la remonter mais n’oubliez jamais ceci : les personnes qui nous sont chères, qui ont quitté ce monde, ne voudraient jamais voir les êtres qu’ils ont tant aimé souffrir de leur disparition. Ils sont toujours là, dans notre cœur, ne l’oubliez jamais. » Elle avait envie de l’aider, par n’importe quel moyen. Elle avait toujours détesté voir des personnes malheureuses. Les journalistes ne pouvaient pas mentir sur une telle chose. Les journaux en avaient parlés depuis des semaines. Lorsqu’elle lisait le journal et qu’elle tombait sur cet article, elle avait une pensée pour le jeune homme.

Son bras commençait par s’engourdir suite à la force avec laquelle il le tenait. Malgré tout, elle retira son bras de son étreinte, même de force. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à aller sortir de ce qu’elle avait sur le cœur après avoir parlé de son meilleur ami.

-Je sais ... Je sais qu'elle aurait voulu que je continue mon chemin, que je refasse à nouveau ma vie, que je sourisse à nouveau, mais ... C'est trop dur. Je ... Je suis complétement perdu sans elle.

-Je suis désolé pour votre meilleur ami, mais ... Aprennez à garder votre langue dans votre poche. Parfois ça en vaut la peine.

the woman in all her splendor

La situation de Shirley était toute différente de celle de Tyler. Il avait perdu la seule femme qu’il avait aimée. Prêt à tout pour elle, il reçoit une nouvelle de plein fouet en apprenant qu’elle est décédée lors d’un accident de la route. Perdre la personne que l’on aime est la plus douloureuse des souffrances. Cette souffrance, Shirley ne le connaissait pas. Elle ne connaissait seulement la souffrance de la perte d’un être qui était comme son grand frère.

La jeune chanteuse avait terminé. Elle avait dit ce qu’elle avait à dire. Elle aurait vraiment voulu que tout aille pour le mieux pour tout le monde. Hélas, le monde a été créé avec deux cotés : le bien et le mal. Certains étaient des bienfaisants, des anges tombés du ciel tandis que d’autres étaient des malfaisants, des anges tombés tout droit de l’enfer. C’était ainsi et même si bons nombres de personnes étaient comme Shirley qui souhaitaient qu’il n’y ait plus de douleurs aussi importantes, personne ne pouvait réellement changer le cours des événements. Ce qui est bien dommage.

Elle voulait retourner à ses occupations. De quoi pouvait-elle parler avec le jeune homme ? De la souffrance de ce dernier ? Cela servirait à quoi s’il continuait de la rejeter et de garder un tempérament glacial à en faire glacer des méchants. Cependant, elle entendit quelque chose… des petits mots se former en une phrase. Le jeune homme se confiait ? Se confiait-il ? Shirley s’était arrêtée, l’écoutant. Ses paroles… son cœur était touché. Elle sentait que les larmes lui montaient aux yeux : elle était émotive. La jeune demoiselle se retourna, le faisant à nouveau face. Elle ne pouvait pas le laisser ainsi. Bon dieu, elle ne le connaissait même pas et elle doit sacrifier sa journée sportive pour lui ? Faut dire que cela ne lui dérangeait pas. Elle voulait l’aider. Shirley hésitait mais elle partit vers lui, le prenant dans ses bras.

Ils étaient deux inconnus. Shirley était bien trop gentille. Elle ne supportait pas la détresse qu’il s’émane de lui. Elle ne pouvait pas rester là sans rien faire. Il avait réussi à se confier. C’était peut-être difficile pour lui de dire ses mots mais il l’a fait. « Je sais que c’est difficile. Personne ne vous demande de faire comme si tout allait bien mais d’essayer à aller vers cette voie. Mais, je ne peux rien vous conseiller. Ce n’est pas à moi de le faire. »

Elle ne se trouvait plus dans ses bras. Quelques temps après, le coté obscur, glacial de Tyler ressortit à nouveau. Shirley levait les yeux au ciel, le regardant droit dans les yeux. « Si personne n’ose rien faire pour que vous soyez mieux, ce n’est pas de ma faute. Cette carapace de dure ne vous va pas. Quoique je me demande si vous êtes un dur. Peut être que vous l’êtes, c’est possible. Cependant, je sais que vous n’êtes pas glacial. Vous savez pourquoi ? Parce que vous venez de me parler avec votre cœur. Vous êtes une personne qui souffre et il faut guérir cette blessure, du moins une partie. Maintenant, excusez-moi mais je pense que vous avez besoin d’être un peu seul. » Se laisser marcher sur les pieds ? Jamais. Non. Elle partit en direction des vestiaires. Il était temps qu’elle se relaxe. Pour ce faire, se changer, et se détendre dans un hammam.

Elle

-Très bien ... Si vous tenez tant à m'aider répondez-moi juste à une question.

-Comment? Comment vous avez fait?

the woman in all her splendor

Sa mère mais surtout sa tante avait déteint sur elle. Sa mère était psychologue, une conseillère tandis que sa tante était une chanteuse. En effet, Shirley avait appris énormément de choses grâce à elles. Sa mère lui a apprit qu’il ne fallait jamais juger les personnes à ce qu’elles prononcent mais à ce qu’elles sont. Analyser leurs mouvements, leurs expressions de visages, tout ces petits trucs que personne ne prête attention. Quant à Stacy Ferguson, c’était autre chose. Disons que Stacy était comme une sorte de grande sœur et non de tante envers la jeune femme. Grâce à elle, Shirley a surmonté bien nombre d’obstacles, de situations difficiles qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir réussir. Et puis, il y avait aussi les cours qu’elle avait suivi et aussi les nombreux livres qu’elle avait lu. Des petites choses pouvaient faire des miracles. Shirley espérait qu’avec tout ce qu’elle avait apprit, elle aurait réussi à faire quelque chose pour Tyler.

Avant qu’elle ne parte se changer dans les vestiaires afin de se mettre en maillot de bain, elle avait regardé le jeune homme droit dans les yeux, lui répliquant des paroles qui allaient peut-être être dur pour lui mais il fallait qu’elle le dise pour qu’il puisse enfin réfléchir. Lors d’évènements comme les Teen Choice Awards, avant qu’il ne perde l’élue de son cœur, elle était présente en compagnie de ses parents et elle regardait les célébrités sourire, s’amuser et elle voyait Tyler souriant, heureux. C’est aussi pour ça qu’elle détestait le voir aussi renfermer. Si ses paroles ont réussi à le faire réfléchir : elle serait heureuse.

Shirley ne croyait pas au destin du moins il ne faisait rien pour qu’elle le croit. Elle était partie de changer dans les vestiaires pour dames, enfilant un maillot de bain deux pièces de couleurs bruns. Sortant de sa cabine et fermant la porte derrière elle, elle prit la direction des hammams.

Installée dans les hammams, la chaleur étouffante se ressentait. Il n’y avait personne et elle pouvait comprendre. Rester assis ou allongé pendant quelques heures dans un hammam avec une telle chaleur, mieux vaut prendre ses jambes par le cou et s’enfuir en courant. Shirley aimait ça. Cela avait des effets de relaxation et de détente. C’était une des nombreuses choses qu’elle aimait en allant tout les jours faire son sport. Elle obligeait même son coach de le faire avec elle.

Fermant les yeux, son corps soufflait et se laissait emporter. Mais tout ça ne fut que de courte durée : elle venait de se faire interrompre par Tyler justement. Incroyable. Après, qu’on ne vienne pas dire que c’est de sa faute. Elle ouvrit ses yeux, tentant de l’apercevoir au travers de ses buées de fumées. Chouette, il s’installa à coté d’elle. Elle n’allait pas se forcer à le chercher du regard. Etonnée de ce qu’il venait de dire, elle haussait les épaules. « Je vous écoute. » Le moment des regards plongés l’un dans l’autre, quel suspense. Shirley comprenait. Elle eut un sourire au coin. « Il n’y a pas de secret Tyler. J’ai appris beaucoup de moi-même et parfois je vous voyais heureux auparavant. Vous débordiez d’énergie et j’ai envie de faire en sorte que vous retrouvez ce Tyler là. Et je n’aime pas voir des personnes souffrir. Je déteste ça. Autant apporter un peu de mon aide. » Inutile de raconter tout une longue histoire. Elle voulait l’aider et comment elle avait fait, peut être un petit coup de pouce du seigneur. Elle lui fit un regard compatissant. « Pour tout vous dire, vous devriez remercier ma tante ainsi que ma mère. C’est grâce à elles que j’arrive à percer le vide, la tristesse et autres. J’ai appris beaucoup de choses grâce à elles. Si vous avez envie de vous confier, confiez-vous à ma tante. Elle est superbe. » Bon, il n’allait peut-être pas le faire mais… « Votre famille a envie de revoir le Tyler qu’ils ont l’habitude de voir. Redevez ce Tyler pour vous, pour eux, pour elle. C’est important. »

-Je sais ... Je sais ...

the woman in all her splendor

C’était dans ses moments là qu’on aurait aimé avoir des pouvoirs magiques, avoir en sa possession un livre magique contenant des incantations, des formules et que dans l’une d’elle il y ait une formule qui permet de revoir les personnes que l’on a aimé qui ont disparu et reconnaître qu’ils sont heureux là où ils sont. Il n’y avait pas une seule fois où Shirley rêvait qu’elle récitait une incantation pour admettre que son meilleur ami était heureux. Ses rêves étaient significatifs. Elle savait, au fond d’elle, qu’il était heureux. Il était au paradis, avec les anges, Saint Pierre, Dieu… Il est aussi en compagnie de son père, il ne peut qu’être heureux.

Shirley se rendait vivement compte qu’elle ne faisait que parler. Elle parlait, donnait des conseils et essayait de faire raisonner le jeune homme. Elle ignorait ce qui se passait à l’intérieur de ce dernier mais elle ne s’était pas attendue à ça. En effet, il avait continué de la regarder avant de détourner son regard et de poser sa tête contre la paroi de la pièce, les yeux fermés. Elle ne savait pas ce qui se passait mais elle vit, du moins, elle crut voir des larmes coulés le long des joues du jeune homme. Il se laissait aller et il pleurait. Shirley était touchée. Voir un homme pleuré c’est tellement émouvant. Elle avait de la peine pour lui. La jeune femme regardait ailleurs, c’était comme si elle s’en voulait. Elle avait l’impression que c’était à cause de tout ce qu’elle avait dit qu’il pleurait et ça elle ne l’aurait jamais voulu bien au contraire.

Il savait déjà tout ça, d’après ce qu’il venait de lui dire. Elle posa une main réconfortante et amicale sur l’épaule de ce dernier. « Tout va bien se passer. Ca ira. Il vous faut du temps, tout simplement. »

La jeune chanteuse voulait, à présent, devenir une amie, qu’elle puisse être une personne qu’il aurait besoin de dire des choses qui lui bouffe le cœur. C’est bizarre mais il est plus facile de se confier à une inconnue plutôt qu’à des personnes qui nous côtoient depuis des années. A présent, Shirley essayait de mettre un peu d’humour. « Vous savez, quand mon meilleur ami est décédé, je n’ai pas arrêté de penser à lui, de rêver de lui. A chaque fois que je rêvais, il me disait quelque chose de ce style : Boubouille, j’espère sincèrement que tu n’es pas dans cet état à cause de ma mort. Là où je suis, je suis heureux et te voir dans cet état pitoyable me brise le cœur et franchement ça ne te va pas du tout. Encore, si tu jouais les clowns tristes peut être que ça ira, je dis bien peut être mais tu dois te sentir rassurer et aller de l’avant. Je te regarde et je veille sur toi de là haut. Tu as une vie qui t’attend et un avenir à construire. Maintenant, tu bouges tes fesses et tu t’amuses.. » Toutes ses paroles étaient mélangées à des gestes, des mimiques qui servaient à le faire rire, du moins, à essayer de le faire rire. Elle posa une nouvelle fois son regard sur lui. « Cela fait combien de temps que vous vous êtes construit une nouvelle personne ? Je pense qu’il est temps de redevenir la personne que vous étiez auparavant. Répétez le sans cesse dans votre tête, pensez aux bons souvenirs passés avec votre famille, vos amis et avec elle. Maintenant, promis, j’arrête de parler. Je dois vous saouler à force. » Lançait-elle avec un petit rire.

-Pas du tout! Bien au contraire. D'ailleurs ... Merci. Et ... Je suis vraiment désolé du comportement que j'ai eut envers vous juste avant.

the woman in all her splendor

Tout ce qui s’est passé durant cette journée, Shirley le garderait pour elle. Si son coach venait à apprendre qu’elle n’avait pas arrêté de parler au lieu de travailler sérieusement : il la tuerait. Non plutôt, il ne dira rien. Il admettra que sa protégée a bien besoin d’un peu de divertissement au lieu de s’acharner au travail. D’ailleurs, depuis la période où la jeune chanteuse ne faisait que ça travailler, il avait décidé de ralentir la cadence avec elle et qu’elle puisse travailler à son rythme sans qu’elle se tue au travail. Shirley ne le savait peut être pas mais son coach la considérait comme sa fille ou comme un membre de sa famille en tout cas. Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, elle n’avait rien fait au niveau physique et elle n’était pas prête à reprendre ses exercices. Elle avait un homme qui devait retrouver le gout de vivre.

Sans se rendre compte, elle pouvait être un vrai moulin à paroles. Parfois, elle ne faisait que ça. D’ailleurs, quand elle participe à une émission de télé et qu’elle discute avec le présentateur, ça lui ait logique de parler ainsi, de raconter les choses, d’exprimer ses sentiments. Quand elle regarde l’émission chez elle, elle ouvre de grands yeux et se sent honteuse d’avoir parlé autant. Cela amusait le présentateur mais vraiment on aurait envie de lui dire : « Taisez-vous ! ».

Le jeune homme avait hoché de la tête négativement. Il lui disait que cela ne le dérangeait aucunement. Il l’a remerciait. Ah enfin une parole censée. Oh une excuse : elle a eu ce qu’elle voulait des excuses suite à son comportement d’il y a quelques minutes. « Je mets ça sous l’effet de l’alcool. C’est oublié. » Lançait-elle en souriant avec amusement. Elle savait pertinemment qu’il n’avait pas bu, il était complètement normal, elle voulait l’amuser un peu. « Pour commencer bien. Poursuivez cette voie et je vous offre un café histoire de discuter un peu. Mais pour l’heure, fermez les yeux et relaxez vous. Profitez un maximum de cette séance de hammam. » Disait-elle en fermant ses yeux, remettant une mèche derrière son oreille. Elle prenait une petite inspiration, se vidant l’esprit.

Quelle étrange rencontre ne croyez vous pas ? Les célébrités se rencontrent lors d’événements, de soirées, de galas etc mais une rencontre se déroulant dans un centre de sport pour finir par un petit crêpage de chignon suite à l’attitude du jeune homme avant que la jeune femme se fâche et lui dise le fond de sa pensée. Cela a payé. Il était prêt à redevenir celui qu’il était avant. Elle lui tardait de connaître ce Tyler là. « Je confierai cette journée à mon journal intime. » Murmurait-elle pour elle-même.

La chaleur devait vraiment étouffante. Une heure était passée et ils étaient toujours là, les yeux fermés, l’un contre l’autre, pas collé, se relaxant. Le vide se lisait sur leurs visages. La jeune femme ouvrit un peu les yeux : encore un peu et elle dormait. « Ca vous dit un petit café ? Je vous attends devant l’entrée. » Elle espérait qu’il l’ait entendu.

En dehors du hammam, elle partit vers les douches afin de se rafraîchir. Sortant des douches, elle partit vers une pièce où les femmes pouvaient lisser, sécher leurs cheveux. Shirley séchait sa longue chevelure blonde. Ses cheveux étaient légèrement ondulés. Elle sortit de cette pièce pour aller s’habiller. Ceci de fait, elle prit son sac et se rendit à l’entrée où Tyler s’y trouvait. « Excusez-moi du petit retard. On y va ? »

-On y va mais à une condition! Qu'on arrête de se vuvoyer. On est quand même encore jeunes non?

-Je suis désolé!

-C'est pas grave. Je connais un café pas très loin d'ici, on peux y aller à pied!

-Les gars, soyez gentils et laissez le passage, merci!

the woman in all her splendor

Les cheveux sont importants pour une femme ainsi que le bien-être du corps. Shirley prenait presque un temps fou pour que ses cheveux soient bien nourrit et que son corps soit bien réhydraté. Elle était ainsi. Elle était bien arrivée avec quelques retards à l’entrée du centre sportif. Lorsqu’elle fut là, le jeune homme lui donna une condition. Il voulait qu’ils se tutoient. Shirley haussait les épaules. « C’est comme tu veux. J’ai toujours pensé que j’étais vieille, étrange non ? » Lançait elle en ayant un petit rire.

Ils prirent la direction du parking afin de regagner leurs voitures respectives. Il y avait deux problèmes à ce moment précis. La première était l’arrivée en trompe des paparazzis qui n’ont pas tardé à les prendre en photos et en posant des tonnes de questions. Shirley faisait comme d’habitude, elle les souriait et était sereine. Il est évidemment qu’ils n’allaient pas tardés à raconter de merveilleux potins à introduire dans les magasines pour que tout le monde puisse s’imaginer des tonnes de choses. Ca faisait rire la jeune demoiselle. Posant son regard sur le jeune homme, ils prononcèrent en même temps un « Je suis désolée. ». Ils étaient amusés. Elle était ravie de voir Tyler avec un sourire aux lèvres.

Le deuxième problème le voici. Ils étaient, tout les deux, venus avec leurs voitures respectives. Chacun d’eux prit une direction opposée afin de rejoindre leur véhicule. Une nouvelle fois, on entendit leurs rires. Les paparazzis étaient étonnés mais n’abandonnaient pas et continuaient de les mitrailler de photos. « Tu m’en vois rassurée. Je reviens rapidement. » Elle partit vers son véhicule. Elle ouvrit la porte arrière afin d’y déposer son sac de sport. Elle prit son sac à main. Ensuite, elle verrouilla son véhicule, mit les clés dans son sac puis rejoignit le jeune homme.

Aux cotés de Tyler, ils arrivèrent devant l’entrée du café. Ce n’était pas que c’était saoulant ou quoique ce soit mais il est vrai que les photographes étaient vraiment lourds. Se poster devant l’entrée du café pour les empêcher d’entrer : c’est puéril. Shirley sentit une main se poser sur le bas de son dos. Encore un peu, elle avait failli faire un geste pas très respectable qui était de se retourner et de le mettre à terre. Elle vit que ce n’était que Tyler qui voulait la pousser gentiment vers l’avant.

Finalement, grâce à Tyler, les deux jeunes personnes étaient à l’intérieur du café. Shirley sentit la délicieuse odeur du café ainsi que de merveilleux croissants chaud. « Qu’est ce que ça sent bon ! Allons vite commander. » Elle s’était presque ruée vers le comptoir, saluant le serveur. Elle lui commanda deux cafés ainsi que des croissants pour les deux jeunes personnes. Remerciant le jeune homme, plutôt séduisant, elle partit rejoindre Tyler qui s’était installé sur une table. « Tu sais, je pense que tu fais des progrès. Tu as ris tout à l’heure. Je pense que ça a dut te faire beaucoup de biens. » La jeune chanteuse lui souriait gentiment. Elle regardait autour d’elle. L’endroit semblait calme. Il y avait des couples, des personnes banales. En tout cas, Shirley se tournait de temps en temps pour jeter un œil au serveur. C’était une femme avec des envies. Elle était célibataire alors elle avait le droit de craquer sur de simples serveurs non ? « Dit moi, tu es un acteur, je ne me trompe pas ? Qui t’a donné l’envie de faire ce que tu fais ? »

-Non tu ne te trompes pas ... Et à vrai dire, personne ne m'a vraiment donné l'envie. J'ai jamais eut l'idée de devenir acteur. J'ai été repéré par mon manager lorsque j'avais 8 ans et j'aujourd'hui, voilà ou j'en suis! Mais je vais t'avouer une chose ... Si je pouvais revenir à ce jour ou on m'a demandé si oui ou non j'aimerais accepter ce contrat pour une petite pub de biscuits, j'aurais dis non ... C'est pas une vie pour moi ça. Mais ce qui est fait est fait non?

-Tu es célibataire hein?

-Je suis pas né de la dernière pluie tu sais?

the woman in all her splendor

Shirley avait laissé de coté les paparazzis. Son esprit était concentré vers le jeune serveur. Elle avait craqué pour lui. Quand elle a croisé son regard, elle avait été charmée par ses magnifiques yeux : c’était la première chose qu’elle constatait chez un homme. Bien sûr, la jeune chanteuse se laissait imaginer qu’il était un macho, un mec qui aimait se laisser charmer par des femmes et les faire toutes tomber sous son charme. Malgré ça, la jeune femme se fichait. Pour une fois qu’elle pouvait faire les yeux doux à un homme autre que son coach et encore… Quand elle était en sa présence, il lui était impossible de draguer qui que ce soit. Shirley n’était pas le genre de femmes à draguer sur tout ce qui bouge mais il fallait l’avouer que parfois elle avait besoin d’affection sans pour autant tomber sur un mec qui ne manque qu’au sexe. Tout ça pour dire qu’elle était charmée sur ce serveur : d’ailleurs son compagnon de la journée l’avait remarqué.

Le jeune homme avait choisi une excellente table. Là, il y avait pas énormément de chances que les photographes puissent les mitrailler de photos. Ils s’attendaient, peut-être à un scoop mais pour eux, ils n’étaient que deux personnes discutant et apprenant à se connaître : c’était aussi simple que ça.

La jeune chanteuse le rejoignit, s’installant en face de lui. Elle lui adressait un sourire en déposant le plateau sur la table où contenaient les deux tasses de café ainsi que les croissants bien croustillants et bien moelleux. Elle en prit un, le coupant en deux, mangeant doucement la première part pour ne pas se brûler. D’ailleurs, elle remarquait que Tyler avait eu un sourire amusé sur les lèvres. Il se foutait du monde ? Elle le défiait presque du regard. « Il fallait vraiment que tu rencontres une inconnue pour avoir un sourire véritable sur les lèvres. Vous, les mecs, vous êtes trop étonnant. » Lançait-elle en souriant avec amusement.

Tyler commençait par manger un croissant tandis que la jeune femme jetait, par moment, des coups d’œil en direction du jeune serveur, le faisant, parfois, des petits signes de mains avec un sourire enjoliveur. Puis, elle le laissa de coté pour discuter un peu avec Tyler. Shirley lui avait demandé s’il était acteur et qui lui a donné cette envie de poursuivre ce chemin. Il n’avait jamais pensé à devenir acteur, tout comme Shirley. La jeune femme lui adressait un sourire comprenant ce qu’il ressentait. « C’est vrai, tu as raison. La vie a décidé que nous soyons les personnes que l’on est aujourd’hui. On doit faire avec. »

Shirley avait failli s’étouffer avec son café. Tyler lui avait demandé si elle était célibataire. Comment le savait-il ? En vérité, il connait tout sur elle et il est prêt à lui avouer qu’il est en fait un psychopathe non pire qu’il est un terrible fan et qu’il s’est déguisé en Tyler Miller pour l’approcher et lui faire un cinéma pour l’attendrir. Ce n’était que des films et nous ne sommes pas dans une science fiction. Il jeta un regard en direction du serveur. Shirley suivit son regard et eut un regard gêné. « Han, c’est vrai. Tu as complètement raison. Parfois, j’ai envie de m’approcher d’un homme, de le séduire mais ce n’est pas vraiment moi. Je fais ça pour combler un manque d’affection. Mais, je dois t’avouer qu’il est plutôt séduisant. » Elle se sentait presque idiote, sans avoir de raison particulière. « Tu as une envie particulière ? As-tu déjà eu envie de faire quelque chose que personne ne t’a laissé faire ? » Elle continuait d’engager la conversation et puis elle était là pour parler avec lui pas pour faire des yeux doux à un serveur.

-Estimez-vous heureuse mademoiselle Ferguson!

-En tout cas, j'ai entendu quelques chansons à toi et ... T'as un joli timbre de voix!

-Tu sais, si tu veux que je te laisse, je peux. Après tout, je dois t'ennuyer avec mes histoires et t'as sans doute autre chose à faire et puis ...

- Je suis pas un expert dans ce milieu mais ... Lui non plus n'a pas l'air indifférent à tes regards.

-Hew ... A vrai dire oui. J'aimerais prendre le large quelques temps, aller dans un pays ou personne ne me connais et rester là-bas le temps qu'il faudrait pour pouvoir penser à autre chose qu'à tout ce qui se passe en e moment. Mais bon, si je ferais ça, je crois que mon manager me tuerais sur le coup!

-Et toi? Tu as déjà pensé faire quelque chose de totallement fou?

the woman in all her splendor

Pour sûr qu’elle était heureuse. Retirer un sourire des lèvres d’une personne qui n’avait plus sourit pendant quelques temps, c’était une belle victoire et la jeune femme en était fière. Jamais, elle n’aurait cru rencontrer Tyler et discuter avec lui et lui faire ouvrir les yeux. Elle était certaine que sa famille a du les lui ouvrir un bon nombre de fois mais par moment les paroles d’une inconnue pouvaient ouvrir pas mal d’yeux.

Cependant, elle devait avouer que le jeune personnage avait un certain charme. Elle restait une femme à part entière et malgré le fait qu’elle trouvait le serveur plutôt craquant, elle ne pouvait pas se cacher que Tyler était un charmant garçon. Cela dit, ne pensez pas qu’elle draguera le jeune homme à la place du serveur. Il avait vécu pas mal de choses et mieux fallait ne rien faire de ce genre. Comme je l’ai dis plus haut, ce n’était pas le style de Shirley de draguer. D’ailleurs, elle avait laissé de coté le serveur pendant un bon moment.

Un joli timbre de voix ? Juste ça. Elle était flattée parce ce qu’il avait dit. Elle ne s’y attendait pas. Elle lui adressait un sourire simple et quelque peu gêné. « C’est gentil de me le dire. Mais, si tu m’avais dit que j’avais une magnifique voix, ça passait tout aussi bien. ». Lançait-elle en souriant amusé.

« Non non non comment peux tu dire une telle chose ? Il est vrai que toi & moi on ne se connait pas depuis hyper longtemps. On s’est rencontré aujourd’hui et pourtant nous avons partagé pleins de choses. Nous avons discuté, je me suis intéressée à toi parce que j’ai envie de faire en sorte que tout aille mieux pour toi et que tu te sentes bien. ». Elle était presque déçue qu’il puisse penser une seule seconde qu’il l’ennuyait. Elle ne parlait jamais à des personnes sans raison. La seule raison qu’elle avait pour parler avec lui était de faire sa connaissance. Elle avait vraiment envie de le connaître. Ensuite, il parlait du serveur. Shirley jeta un coup d’œil derrière elle puis elle lui répondit. « Oh, ce n’est pas un problème. A vrai dire, je me fiche bien qu’il ait des regards. Je le trouve charmant, je le regarde mais sans plus. J’ai vraiment envie de te connaître Tyler, vraiment. N’en doute pas. ». La journée venait de commencer : elle n’allait pas le quitter de si tôt.

Suivant la question qu’elle lui avait posé, il lui répondit qu’il aimerait prendre le large, aller dans un endroit dans lequel personne ne le connaitrait. Mais, si venait à le faire, son manager le tuerait. Shirley but quelques gorgées de sa tasse de café. « Ce serait un rabat-joie. Je suis certaine qu’il a fait des folies, qu’il a su réaliser ses rêves quand il était plus jeune. Si tu as vraiment envie de faire ça, parle en avec lui et fait le. Nous, les stars, avons bien le droit à du repos. Personne n’a le droit de nous l’interdire. ». Ah Shirley était intransigeante à ce sujet. Si elle a envie d’aller quelque part pour se reposer, elle y va en prévenant son agent, ses parents… Tout simplement.

Tyler lança la même question à la jeune chanteuse. Cette dernière eut un regard rêveur. « C’est plutôt l’envie de réaliser mon rêve. Quand j’étais adolescente, je suivais des cours de cuisine, de gastronomie, j’apprenais le monde de la cuisine, comment gérer une équipe, comment construire un restaurant. J’ai envie de le faire. J’adore tout ce qui tourne autour de la cuisine, connaître d’autres recettes de différents pays, gouter à des saveurs inconnues… J’ai envie et je veux créer mon propre restaurant. Je suis certaine que j’y arriverais. C’est en élaboration mais en pause… ». Son regard rêveur était doux. Elle regardait le jeune homme et lui prit les mains. « Je veux que tu me promettes de tout faire pour réaliser ton rêve, ton envie, ton désir. Je fais pareil pour moi. Ce sera comme une sorte de pacte si tu veux. Ca sera le début d’une amitié. ».

-Ca fait plaisir de t'entendre dire ça!

-La façon dont tu le dis a l'air tellement simple mais je peux pas me permettre de faire ça. J'ai des contrats, des prépositions à longueur de journée, les soirées aux quelles je dois assister égallement. J'ai pas le droit de laisser toute cette responsabilité derrière le dos de mon agent alors qu'il a tant fait pour moi. Peut-être qu'un jour, alors que je serais à la retraire je pourrais passer des jours paisibles un peu tout autour du monde mais aujourd'hui de doit penser à l'avant et pas à moi.

-Je suis sure que tu y arriveras. Tu es une fille forte et puis ... J'éspère que je pourrais gouter un de ces jours un plat fait par toi!

-Très bien, mais alors je veux une réduction de tous les plats dans ton restaurant!

the woman in all her splendor

Shirley n’avait pas consulté une voyante, un médium pour savoir si elle allait rencontrer le célèbre et le magnifique Tyler J. Miller. Si elle l’avait fait, elle aurait certainement fait quelque chose du style : noter toutes les questions éventuelles et importantes sur son carnet et faire la douce, l’aimable, la gentille afin qu’il se sente en confiance et qu’elle ait toutes les chances de son coté pour pouvoir le séduire. La seule chose est qu’elle n’était pas ce genre là. Elle est douce, gentille, sympathique mais de cœur. Il est certain qu’elle veut le connaître et qu’ils puissent se revoir encore après cette journée. Certes, ils se sont rencontrés dans une situation pas très aimable mais ils ont fini par se comprendre et par s’entendre. Cela lui avait même couté ses séances de sport mais ce n’était pas trop grave.

« Tu dois savoir que tout ce que je dis vient du cœur. Mais je peux mentir pour des raisons importantes. I’m not an angel. » Répondit-elle en balançant ses cheveux par l’arrière : elle s’amusait à jouer l’idiote. En tout cas, Tyler souriait, il était content. C’est super non. ?

Il avait raison. Elle parlait, parlait tellement, pensait tellement aux biens d’autrui qu’elle en oubliait les responsabilités que possédaient les personnes de leur milieu. Il avait raison : il ne pouvait pas tout plaquer comme ça. Mais, elle n’était pas tout à fait en accord avec lui. Il disait qu’il ne devait pas penser à lui. C’est faux. Il doit penser à lui. Shirley posa sa tasse sur la table, le regardant. « Comment peux-tu dire une telle chose ? Tu dois penser à toi. Il le faut. Fait toi plaisir de temps en temps sans pour autant faire ce que tu as le plus envie de réaliser. Il doit, quand même, t’arriver de faire les magasins, de profiter du soleil ou d’aller visiter des expositions, aller dans un parc d’attraction. Dit moi que tu fais quand même ça de temps en temps ? » La jeune femme s’attendait au pire. S’il ne faisait jamais ce genre de choses, elle comprendrait pourquoi le destin les avait réunis. Ce serait un plaisir de lui faire gouter au plaisir de la vie. Mais, à mon humble avis, il aurait déjà fait cela.

« Une fille forte dit tu ? J’aurai aimé avoir la force de Xena. Elle est géniale cette nana. Si je rencontre Lucy Lawless, je l’harcèle de questions. . » Elle plaisantait et sa petite plaisanterie amusait le jeune homme, elle également. « Il faudra qu’on soit marié très cher. Seul mon mari a le droit de gouter à mes plats. » Oh la menteuse. Elle riait intérieurement. « Bien sûr, tu y gouteras avec un grand plaisir. Je t’inviterai, un de ses jours, à la maison. » Une occasion en plus de se voir.

Le prix a payé était une réduction de tous les plats ? Shirley fit mine de réfléchir. « Hum, je ne sais pas à vrai dire. Je dois vérifier que tu le mérites vraiment. » Déclarait-elle en rigolant.

Oh, le serveur vint à leur rencontre. Shirley venait tout juste de retirer ses mains de celles du jeune homme. La jeune chanteuse ignorait la raison de sa venue à leur table. « A mon avis, il va penser qu’on ait ensemble. » Disait-elle en ayant un sourire amusé. Elle continuait de manger son croissant et elle vit une rose se poser devant ses yeux. Un petit regard étonné en direction de Tyler, elle détourna légèrement son regard pour regarder le prétendant qui n’était autre que le serveur. La jeune chanteuse n’eut que la réaction de prendre la rose, de la sentir et de regarder le jeune homme. « Une autre femme sera ravie que vous lui offriez une rose. Je ne mérite pas autant d’importance. » Shirley insistait du regard. Ensuite, elle s’excusa auprès de Tyler, préférant discuter à part avec le serveur.

Après une discussion simple et amicale, elle repartit à table auprès de Tyler. « Tu comptais faire quoi aujourd’hui ? »

-Tu sais ... Tout ce dont tu as dis, je le faisais ... Oui je sais, j'ai plus eut le courage de ne rien faire depuis la mort d'Abigail, et je me rends compte aujourd'hui que j'ai fait une enorme erreur. Mais j'ai l'impression que cette plaie ne veut pas se cicatrizer, c'est pour ça que je réagis comme ça ...

-Je compte bien y gouter!

-Et bien, rien de spécial. Pourquoi donc?

the woman in all her splendor

Elle venait de se rendre compte de l’énorme erreur de ce qu’elle avait dit tout haut. Il était évidemment que le jeune homme n’était pas coincé et qu’il avait, certainement, du faire toutes les choses qu’elle avait cité. Elle devrait savoir, qu’à l’avenir, elle devrait garder sa langue et penser au lieu d’agir. Elle venait d’apprendre que le prénom de la femme qu’il avait tant aimé s’appelait Abigaël. Elle avait sa tasse entre ses mains, baissant son regard, vraiment honteuse. Si elle avait mieux réfléchi, il n’aurait pas eu une tête triste et stupéfaite.

« Excuse moi Tyler. C’est de ma faute. Je parle, je parle alors que c’était évident que tu avais déjà fait ce genre de choses il y a quelques temps. C’est moi qui ne doit pas oublier tout ce que tu as enduré. Je m’en veux. Excuse-moi. Tu souriais, tu t’amusais et voilà que j’ai tout gâché… »

C’était simple : elle se détestait à l’heure actuelle. Bien sûr, elle ne pouvait pas savoir mais elle pouvait le savoir si elle avait prit le temps de mesurer ses paroles. Bien sûr, d’habitude, elle réfléchissait avant d’agir mais aujourd’hui, c’était différent, elle en ignorait la raison.

Elle était sincère pour l’invitation chez elle. Il aurait l’occasion de connaître son Malti poo et de gouter aux plats de la jeune femme. Elle vivait seule dans un appartement à Bel Air. Elle refusait coute que coute qu’il y ait des gardes du corps ou des femmes de ménages ou que sais je encore. Elle s’estimait assez grande pour pouvoir gérer sa vie toute seule et réagir comme une personne mature et non pas comme une fille pourrie gâtée par ce que la vie lui avait offerte.

Elle était revenue à table, après avoir discuté calmement et gentiment avec le serveur. Elle avait prit son numéro de téléphone afin de le revoir, simplement, en tant qu’ami et rien de plus. Elle n’avait pas envie de se lancer dans une relation amoureuse même si elle venait par tomber amoureuse d’un jeune homme. Elle a peur de s’engager dans une relation sérieuse : tout le monde passait par cette étape.

La jeune chanteuse avait demandé au jeune acteur s’il comptait faire quelque chose aujourd’hui. Non, elle n’avait pas derrière la tête de sortir avec lui et de se jeter dans ses bras pour qu’il puisse oublier ses soucis. Elle était toujours gênée par l’erreur qu’elle avait commise. Son regard se posa sur lui, avant de s’abaisser.

« Je pensais que tu avais quelque chose de prévu pour cet après midi, tout simplement. Parce que il se pourrait bien que tu en aies marre de discuter avec l’inconnue qui n’hésite pas à faire disparaître le petit sourire qui s’est dessiné sur ton visage. » Elle culpabilisait et parfois pour un rien : elle était ainsi.

-Hey! Tu n'as rien gaché du tout Shirley! Tu pouvais pas le savoir et puis, c'est un peu de ma faute aussi, j'ai pas à me mettre dans un étât pareil pour de si petites choses.

-Shirley Arrete de dire ce genre de choses. Tu as su me rendre le sourire et c'est ça le plus important non? Arrete de penser à ça! Et puis, si c'était une invitation, je l'accepte bien volontiers, car contrairement à ce que tu penses, je passe un très bon moment en ta compagnie!